Les croquis de Didi au tribunal sont devenus viraux.
J’ai vu un tweet qui m’a fasciné : pourquoi ne pouvons-nous pas avoir de caméras dans les salles d’audience en 2024, n’est-ce pas ?
Eh bien, les affaires fédérales interdisent les caméras dans les tribunaux et, pour être honnête, les révélations qui en découlent.
Dans le cas de Didi, c’est un exemple parfait de la raison pour laquelle, depuis les procès d’O.J. il y a des décennies, les croquis d’audience sont préférés aux caméras dans les salles d’audience.
L’une des raisons est de protéger l’identité du jury. Une autre est que le public ne doit savoir que ce que les autorités fédérales souhaitent qu’il sache. Avec le type de personnes puissantes que Didi a extorquées, une fuite d’informations pourrait facilement remettre un criminel en liberté.
Alors, que s’est-il vraiment passé ce jour-là au tribunal ?
La première comparution de Didi au tribunal devient virale.
Il y a à peine un an, Didi recevait les clés de la ville de New York des mains du maire Adams. Aujourd’hui, cette même célébrité se retrouve interrogée dans cette même ville.
La première comparution de Didi au tribunal a eu lieu après son arrestation, le 12 septembre 2024, dans le hall de l’hôtel Park Hyatt à Manhattan.
Environ 24 heures après son interpellation, l’acte d’accusation a été rendu public, révélant au public l’ampleur des charges retenues contre lui.
Le jour J, une foule immense a campé devant le tribunal.
Parmi eux se trouvaient des médias et des fans impatients de voir le patron de Bad Boy Records. Cependant, ses fils, Justin, Christian et Quincy Combs, étaient présents pour soutenir leur père.
— “Avez-vous quelque chose à dire sur votre père ?”
— “Voulez-vous dire quelque chose à propos de votre père ?”
Malgré les questions incessantes des journalistes et les caméras braquées sur eux, les jeunes hommes sont restés calmes et ont continué leur chemin. Une chose était claire : ils étaient présents pour soutenir leur famille et refusaient de se laisser distraire par des calomnies ou des accusations.
Il était également notable que les filles de Didi étaient absentes. Les journalistes ont jugé cela compréhensible, étant donné qu’elles sont encore adolescentes et qu’il était peu probable qu’elles fassent une telle apparition.
Pendant ce temps, dans la salle d’audience, l’avocat de Didi a plaidé non coupable aux accusations, notamment de trafic sexuel, d’organisation criminelle, de complot et de transport à des fins de prostitution.
Les procureurs ont allégué que Didi et son équipe avaient participé à des enlèvements, des incendies criminels, des pots-de-vin, des travaux forcés et disposaient d’un arsenal d’armes prêtes à être utilisées.
D’un autre côté, Marc Agnifilo, l’avocat de Didi, a déclaré au tribunal que les accusations de trafic sexuel concernant l’ex du rappeur, Cassie Ventura, ne reflétaient rien d’autre qu’une activité consensuelle qui avait duré une décennie.
Le refus de la liberté sous caution
La défense a demandé la libération sous caution. Cependant, les procureurs se sont opposés avec véhémence. Une procureure, Emily A. Johnson, a affirmé que Didi était un abuseur et un obstructeur en série, prêt à utiliser sa fortune pour échapper à cette situation.
Emily a également souligné qu’un perquisition dans la chambre d’hôtel de Didi avait révélé une poudre rose, suspectée d’être une drogue.
L’argument des procureurs a convaincu la juge Robin F. Tarnovsky, qui a finalement refusé la liberté sous caution à la célébrité.
Le juge a cité les antécédents de Didi en matière de consommation de drogues et de problèmes de colère comme justification de sa décision.
Pour Marc Agnifilo, cette défaite n’était pas définitive. Devant le tribunal, l’avocat a maintenu que Didi était innocent et qu’il ferait appel de la décision.
Lors d’une conférence de presse, il a déclaré :
— “M. Combs est un combattant. Il va se battre jusqu’au bout. Il est innocent.”