Quand ils viennent à l’une de mes soirées…
Voici ce qui leur arrive : je les fais tomber dans un profond sommeil.
Déménager à Miami ressemblait au début de quelque chose de gigantesque, un nouveau chapitre synonyme d’expansion, de pouvoir et de réussite encore plus grande. Être milliardaire avait ses avantages, mais il y avait toujours cette pression constante de continuer, de chercher ce qui restait à découvrir.
Miami dégageait une énergie différente : une ville pleine de richesse où les connexions étaient une monnaie précieuse. Je me suis retrouvé à vivre parmi certaines des personnes les plus riches du monde, chacune portant des secrets que je brûlais de découvrir.
J’avais entendu des rumeurs de projets cachés, de transactions chuchotées capables de transformer des fortunes en simples broutilles. La bonne connexion pouvait ouvrir des portes vers des choses que je ne pouvais même pas imaginer.
Un jour, un voisin influent, qui semblait toujours être au courant des rassemblements les plus exclusifs, m’a tiré à part. Il m’a confié, presque à voix basse :
— Je viens d’être invité à l’une des soirées de Diddy.
Il y avait quelque chose dans sa manière de le dire, comme s’il m’offrait un billet pour le paradis. Il a commencé à décrire cette « soirée des milliardaires », un endroit où la richesse brillait comme nulle part ailleurs.
— Tu ne trouveras pas plus de richesse réunie au même endroit, a-t-il promis, les yeux brillant d’une étrange excitation.
Il m’a proposé de m’y emmener, affirmant que Diddy ne verrait probablement aucun inconvénient. Ma curiosité était à son comble. Il a évoqué la présence de femmes magnifiques, me disant que je n’aurais qu’à mentionner mes préférences à Diddy pour les voir exaucées.
Les jours précédant l’événement, je ne pensais qu’à cela. L’idée d’être dans cette pièce, entouré des ultra-riches, des élites, des femmes, des célébrités… Tout cela était plus qu’excitant, c’était enivrant.
Mon voisin m’a prévenu que c’était une soirée en tenue blanche, où il fallait s’habiller pour impressionner. Sans hésiter, nous avons acheté les costumes les plus chers, ceux qui respiraient le pouvoir et la classe. Je pouvais à peine dormir en attendant.
Le jour est enfin arrivé. En arrivant au manoir, je suis resté sans voix. L’endroit était colossal, avec un parking rempli des voitures les plus luxueuses que j’aie jamais vues. La sécurité était stricte : des gardes partout, des fouilles complètes, nos téléphones et montres confisqués. On nous a fait signer un accord sur une tablette numérique. Pris par l’exclusivité du moment, je n’ai même pas pensé à lire ce que je signais.
À l’intérieur, c’était un autre monde. Autour de la piscine, des célébrités riaient, buvaient, tandis que des femmes à peine vêtues flottaient entre les invités. Chaque coin respirait une richesse presque irréelle.
Puis, vers minuit, l’atmosphère a changé. Les invités ont commencé à partir, ne laissant que les plus riches et les plus puissants. J’étais honoré de rester, me sentant intégré à un cercle très fermé.
Mais rapidement, l’ambiance est devenue oppressante. Les boissons avaient un goût étrange, lourd. Une fumée épaisse envahissait la pièce, et Diddy est monté sur scène pour annoncer :
— Bienvenue au “Freak Off”.
Ce qui a suivi était inimaginable : des invités se déshabillant, des actes étranges se déroulant en pleine vue, le tout filmé. Puis, ils ont amené une statue étrange, presque religieuse, devant laquelle les invités se sont agenouillés comme s’ils participaient à un rituel.
À ce moment-là, j’ai compris que cette soirée n’avait rien d’ordinaire. Derrière les apparences de glamour se cachait une obscurité profonde, un monde que peu auraient pu imaginer, mais qui semblait donner à ces élites leur pouvoir et leur gloire.